Il rétablit la disposition d'équilibre adoptée en première lecture par notre assemblée, qui prévoit un délai pour la certification des établissements visés. Ce délai est équivalent à celui accordé aux centres de formation existants.
Un amendement de rétablissement similaire avait été déposé en nouvelle lecture en commission. Il avait alors été indiqué que l'objectif en était satisfait à l'article 11. Or, si cet article prévoit une publicité semblable à tous les établissements sur la qualité des formations – notamment mesurée par le taux de poursuite d'études et par le taux d'interruption – , nous parlons bien, à l'article 5, d'une obligation de certification. Je le rappelle, l'objet de notre amendement est bien d'assurer une certification dans les mêmes conditions à tous les établissements concernés, qu'ils relèvent ou non de l'éducation nationale.
Cette réforme de l'apprentissage doit en effet être mise en place dans un cadre commun à tous ses acteurs. Il convient donc d'appliquer les mêmes règles, notamment la démarche qualité, à l'ensemble des établissements qui mettent en oeuvre des actions de formation dispensées par la voie de l'apprentissage.