La commission a repoussé cet amendement dans la mesure où, à notre sens, l'article 8 permet au contraire des avancées considérables pour le développement de l'apprentissage. Comme vous l'avez indiqué, l'âge maximal permettant d'entrer en apprentissage est relevé – il passe de vingt-six à vingt-neuf ans – , ce qui permettra d'intégrer des parcours plus variés, qui constituent une réalité dans la formation initiale des jeunes. La possibilité de conclure des contrats tout au long de l'année va apporter plus de souplesse et offrir la possibilité aux jeunes de trouver une entreprise d'accueil, et réciproquement. D'autres règles sont par ailleurs instituées pour le maître d'apprentissage, et un régime juridique simplifié et assoupli est mis en place. À mon sens, toutes ces mesures vont servir à développer l'apprentissage, à lutter contre le décrochage et à traiter les difficultés qu'éprouvent les jeunes à trouver un employeur. L'avis est donc défavorable.