Madame la rapporteure, je ne comprends pas l'argument selon lequel le sujet est complexe. Certes, il s'agit de deux contrats bien distincts, destinés à deux publics qui ne sont pas forcément les mêmes. Néanmoins, la réalité des faits – l'exemple que j'ai donné le prouve – , c'est une inégalité, pour l'entreprise, entre les jeunes embauchés en alternance : pour certains, elle est exonérée de charges, pour d'autres elle ne l'est pas.
Mieux vaut donner des moyens aux entreprises en ne conservant qu'un seul contrat, exonérant l'entreprise de cotisations sociales, ce qui favorisera l'embauche des alternants, dont je répète qu'ils gagneront mieux leur vie ainsi. Une telle mesure répond à la question soulevée tout à l'heure par notre collègue Dharréville, qui rappelait la nécessité d'encourager davantage les jeunes à s'engager dans la voie de l'alternance. L'amendement répond à cette préoccupation, ainsi qu'à la volonté d'améliorer la rémunération des jeunes en alternance et la motivation des entreprises à en embaucher.