C'est un point important : aujourd'hui, il n'y a que 1 % de jeunes handicapés dans les CFA. C'est donc la double peine : vous avez un handicap et en plus on ne vous permet pas de vous former. L'une des priorités de ce projet de loi est l'accès à l'apprentissage de tous ceux qui le souhaitent. C'est pourquoi nous avons prévu – et c'est, à mon avis, la bonne démarche pour démarrer – que, dans chaque CFA, il y ait un référent handicap qui travaille avec les jeunes, les entreprises et les institutions telles que Cap emploi, pour faire remonter à la fois l'offre et la demande, qui sont également négligées aujourd'hui. Les CFA n'ont pas d'obligation de remplir un quota – car, sans contrats de travail, c'est impossible – , mais la mobilisation collective à travers les référents nous permettra de progresser.
Avis défavorable, mais vous avez raison : c'est un domaine dans lequel la France est très mauvaise.