Monsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, nous avons, vous le comprendrez, un certain nombre de regrets.
Notre premier regret concerne l'affaiblissement des droits. Avec la monétisation, les titulaires d'un CPF s'exposent à une triple dégradation : qu'il s'agisse de la conversion des droits, de l'alimentation du compte ou de son actualisation, ils seront perdants. Je crois qu'il est important de le dire à nos concitoyens.
Notre deuxième regret porte sur l'apprentissage. Nous l'avons dit, nous pensons que les branches et les régions doivent mieux travailler ensemble. Nous ne voulons pas que la compétence en matière d'apprentissage disparaisse. Or c'est en quelque sorte ce que vous nous proposez, puisque vous nous expliquez qu'elle ne sera pas transmise aux branches. Ce que vous faites, c'est, avant tout, déstabiliser l'apprentissage et créer les conditions de nouvelles fractures sur le territoire national.
Notre troisième regret a trait à l'assurance chômage. Nous attendons l'heure de vérité, à savoir la publication du document de cadrage, madame la ministre. Maintenant que le texte plaît au Président de la République et que l'oukase jupitérien est tombé,