Dès lors, il se pourrait, mes chers collègues, que le texte qui nous est soumis aujourd'hui, enrichi par notre travail collectif, permette de répondre à la complexité des questions migratoires et d'assumer ensemble la tension entre notre devoir d'hospitalité et le respect de l'État de droit, indispensable à notre cohésion nationale.
Comment ce texte peut-il être accusé d'inhumanité alors qu'il renforce la protection des apatrides, des bénéficiaires de la protection subsidiaire, des mineurs réfugiés et des jeunes filles menacées d'excision ainsi que des femmes victimes de violences conjugales ?