… c'est-à-dire depuis trois mois, tout d'abord à travers les auditions, très utiles, qu'a conduites Mme la rapporteure, sur ce texte qui, comme vous l'avez souligné, monsieur le ministre d'État, est au coeur des préoccupations des Français. Nous souhaitons maintenant l'examiner en nouvelle lecture, afin de l'adopter pour permettre, notamment, à l'administration de mieux fonctionner et au pays de mieux accueillir les demandeurs d'asile.
Ce projet de loi instaure un équilibre subtil entre la nécessaire régulation des flux migratoires et le souci de s'inscrire dans une approche humaniste à l'égard des migrants. Conformément aux valeurs de la République, le texte a fait l'objet d'avancées fondamentales, comme l'assouplissement du délit de solidarité, en excluant l'aide à la circulation des prescriptions pénalement sanctionnées. Cette approche ne peut que nous conforter dans notre appréciation à l'égard de ce texte, qui nous apparaît nécessaire, courageux et conforme à nos valeurs.
Le projet de loi qui nous est soumis ayant, semble-t-il, atteint cet objectif dans le cadre d'un équilibre fragile, nous ne voterons pas la motion de rejet préalable.