… soit il aime parler par antiphrase.
En effet, le projet de loi que la majorité présente aujourd'hui ignore les réalités concrètes et sérieuses de l'immigration dans notre pays.
La première, je l'ai dit, ce sont toutes ces personnes qui, chacune prise individuellement – pensez-y, monsieur le ministre d'État – , sont prêtes à mourir pour arriver ici et qui, pour beaucoup d'entre elles, périssent effectivement. Je le répète, car nos débats autour de l'immigration doivent partir de cette réalité première, brutale et qui devrait à tous ici imposer le respect. Quand certains d'entre vous laissent entendre que les migrants feraient du droit comparé pour décider où aller…