C'est à la raison, et à rien d'autre, que j'en appelle aujourd'hui en vous demandant de voter notre motion de renvoi en commission.
J'en viens à la troisième réalité inéluctable en matière d'immigration et d'asile : les conditions matérielles de l'accueil. Malgré vos déclarations dans la presse, monsieur le ministre d'État, je ne voulais pas croire que vous vous refuseriez à accueillir décemment les personnes qui arrivent sur notre territoire pendant l'attente angoissée des décisions administratives qui peuvent, chaque jour, faire basculer leur existence.