Je constate et déplore ce vote. Vous continuez à faire comme si de rien n'était. Je voudrais vous dire, de la manière la plus formelle, la plus claire et la plus précise, que nous ne pouvons pas continuer à débattre comme si de rien n'était, avec ce déni démocratique majeur que constitue la pratique autoritaire de la présidente de la commission des lois, qui traite elle-même de ce texte. Nous serions plus avisés de poursuivre nos auditions en commission des lois réunie en commission d'enquête pour faire toute la lumière sur cette affaire, plutôt que de continuer la mascarade dans laquelle nous nous trouvons.
Il serait plus grand, notamment pour éviter de porter atteinte plus longtemps à la réputation du ministère de l'intérieur, de cesser toutes ces gesticulations, comme j'en vois à cet instant dans l'hémicycle.