La majorité s'honorerait à adopter l'amendement que nous avons proposé visant à supprimer ce délit de solidarité.
Enfin, la remise en cause du droit du sol à Mayotte porte atteinte à l'indivisibilité de notre République, car la nationalité est le premier et le plus important des droits humains, au fondement de tous ceux qui constituent les droits de l'homme. Si la situation mahoraise mérite toute l'attention des pouvoirs publics, elle ne doit pas servir de prétexte pour porter atteinte non seulement à l'universalité de notre droit de la nationalité, mais surtout à l'indivisibilité de la République.
Mes chers collègues, nous ne sommes pas face à une crise migratoire, mais à une crise de l'accueil, que ce projet de loi renforcera. C'est un contresens historique au regard des défis qui sont devant nous.