Ceux qui prendront le plus de risques sont les Britanniques, qui, privés de toutes les bases d'information européennes pour leurs contrôles aux frontières, risquent de se retrouver aveugles. Ce sera beaucoup moins le cas pour les pays européens, puisque, même si les Britanniques sortent du SIS, ils continueront de verser les données les plus importantes, relatives par exemple à des terroristes ou délinquants recherchés, dans le système informatique Europol (SIE), auquel nous aurons accès, tandis qu'ils n'auront, quant à eux, plus accès aux données européennes mises dans le SIS. Ce sera beaucoup plus dommageable pour eux que pour nous, même si nous préférions les garder.