Depuis un certain nombre de décennies maintenant, on se rend compte que l'industrialisation massive de l'alimentation nous conduit à des dérapages, à commencer en agriculture ; François Veillerette vous parlera plus spécifiquement de l'utilisation des pesticides.
Nous retrouvons, en effet, tout au long de la chaîne alimentaire – agriculture, stockage, nutrition animale et transformation –, des produits nocifs pour la santé, aussi bien des animaux que des humains : antibiotiques, pesticides, appétants et colorants.
L'utilisation de ces produits a bien évidemment une incidence sur notre façon de nous nourrir et sur les pathologies que peut développer l'homme par une alimentation qui n'est plus nutritive – sa fonction première. Une alimentation qui est aussi parfois la cause d'allergies : de plus en plus de personnes supportent difficilement le gluten. Un gluten qui a certainement été modifié par les variétés mises en place ou par les cultures intensives utilisant un certain nombre de ces produits. Par ailleurs, les produits utilisés pour le stockage, comme le blé, ont inévitablement une incidence sur notre alimentation.
S'agissant de la nutrition animale, les volailles, pour ne citer qu'elles, sont nourries en vue d'un commerce rentable et non plus pour nous apporter les nutriments nécessaires. Nous devons donc nous questionner sur les viandes et les produits provenant des élevages. Par exemple, quelle conséquence l'urée qui est donnée aux vaches a-t-elle sur le lait que nous buvons ?
Si un grand nombre de produits sont utilisés tout au long de la chaîne alimentaire, aucune étude approfondie n'a été menée quant à leurs conséquences sur l'homme. Comment notre organisme supporte-t-il les rétenteurs d'eau mis dans le jambon ?
Tous ces produits ont forcément des conséquences sur notre métabolisme, sur notre façon de gérer notre alimentation et sur notre santé. Quelles conséquences a, notamment, cet effet « cocktail » sur notre santé ?