Mes chers collègues, l'objet de cette réunion est la présentation et l'approbation du rapport de la commission d'enquête sur l'affaire Lactalis. Mais avant de commencer, je tiens à remercier vivement les fonctionnaires de l'Assemblée, qui ont travaillé avec nous d'une manière remarquable.
Je précise que cette commission d'enquête a été demandée par le groupe Nouvelle Gauche, que son rapporteur a été désigné par le groupe de La République en Marche et qu'un certain nombre de parlementaires ont contribué, par leur réflexion, à son élaboration.
Nous avions souhaité, avec M. le rapporteur, que l'ensemble des auditions se passe au plus haut niveau. Ce fut le cas, et nous ne pouvons que nous en féliciter. Nous avons en effet entendu les plus hauts dirigeants du secteur de la santé publique, de la grande distribution, de la pharmacie, du secteur vétérinaire, et des syndicats.
La constitution de cette commission d'enquête répondait à une urgence, la crise sanitaire révélée par l'affaire Lactalis en décembre dernier. Mais il ne nous aura fallu que six mois pour parvenir à un certain nombre de conclusions.
Comme je le répéterai tout à l'heure à l'occasion de la conférence de presse, je souscris pleinement à l'ensemble des préconisations de M. le rapporteur. Je me suis toutefois permis de souligner, en préambule de ce rapport, une petite différence qui s'est fait jour entre nous : selon moi, la taxe européenne qui aboutira à la mise en place d'une police de la sécurité alimentaire devra être dédiée à la création d'un certain nombre de postes de fonctionnaires.