Certaines crèches publiques ont même reçu au mois de février, c'est-à-dire trois mois après le scandale, un courrier leur demandant s'il leur restait des lots contaminés.
C'est incroyable quand on sait qu'aujourd'hui la moitié des enfants sont en crèche, publique ou privée, et qu'un tiers d'entre eux consomme du lait en poudre. D'où vient le problème ? De l'industriel, de l'État, des crèches privées, ou d'ailleurs ? Peu importe : elles n'ont pas été mises au courant.
Je pense que l'État devrait prendre la responsabilité d'informer les services de protection maternelle et infantile (PMI), qui avertiraient directement les crèches. En retour, ces dernières confirmeraient qu'elles ont bien reçu l'information et qu'elles vont donc traiter le problème le plus rapidement possible.