…et c'est bien pourquoi je ne voterai pas le rapport.
Vous dites ensuite que les distributeurs ne jouent pas le jeu – mais c'est sur de très nombreux points qu'ils ne le font pas. C'est si vrai qu'à l'occasion de l'examen du projet de loi pour l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine, durable et accessible à tous, nous devons être beaucoup plus exigeants vis-à-vis de la grande distribution – or il n'en est rien : nous les laissons concentrer leurs activités au niveau européen.
Enfin, pour ce qui est des consommateurs, la création d'un site internet visant à les informer est une bonne proposition. Je note que le Conseil national de l'alimentation et le Conseil national de la consommation font des propositions similaires.
Conclusion : le rapport ne contient pas de propositions révolutionnaires, et nous avons la chance d'être en France car ce qui a été un accident aurait pu se traduire par une crise sanitaire réelle et mondiale, Lactalis distribuant ses produits dans le monde entier. Nous ne sommes pas là pour régler des comptes avec une entreprise et vous en avez tenu compte dans votre travail, monsieur le rapporteur, parce que s'il faut avoir une pensée pour les dirigeants, il faut aussi songer aux salariés, notre collègue Le Gac l'a souligné.