Je suis totalement acquis à votre cause, monsieur Dufrègne. Lorsqu'une personne est placée dans une filière de soins, c'est le meilleur moyen d'encadrer les tarifications.
Dans ma région, une coopération a été instaurée. Les praticiens des cliniques privées voulaient pouvoir appliquer les dépassements d'honoraires qu'ils décidaient. Je leur ai dit qu'il n'y aurait jamais de coopération s'ils n'encadraient pas leurs honoraires, et ils ont accepté.
Avec les difficultés d'accès aux soins, ce sont les plus riches qui vont s'offrir les consultations les plus chères, avec des dépassements d'honoraires élevés, et les problèmes de mobilité qui s'ensuivent.
C'est l'avantage de structurer en filières. On peut remplacer le terme de direction collégiale par celui d'organisation collégiale, mais nous devons donner l'impulsion, comme le disait M. Garot, pour décloisonner et mettre en place une organisation dans chaque département. Les conventionnements aux structures privées sont donnés par les ARS, et la CNAMTS est derrière. Je propose d'intégrer ces structures dans un réseau, de façon à les tenir, sinon il y aura des débordements. Parmi les cliniques, nous savons qu'il y a eu beaucoup de regroupements car certaines sont devenues beaucoup moins lucratives qu'il y a quelques années.