Il faut prendre en compte les réalités territoriales. J'habite le nord du Gers, un département où, bientôt, il n'y aura plus de cardiologues, où l'hôpital public n'a pas de place pour les mammographies, où les cardiologues viennent du CHU de Rangueil, à Toulouse. À Condom, lorsqu'il y a un problème cardiaque, l'hôpital d'Agen n'étant pas suffisamment équipé, nous allons systématiquement à la clinique Esquirol-Saint-Hilaire, car il n'y a pas d'alternative.
C'est pourquoi je pense, moi qui soutiens totalement l'hôpital public, que cette solution peut aider le parcours du patient dans certains territoires. Tout le monde n'est pas informé, tout le monde ne sait pas. J'essaie de me mettre à la place de nos concitoyens qui se trouvent dans une situation compliquée et qui ne savent pas. Les GHT sont là pour faciliter les parcours des patients, même s'ils sont compliqués à mettre en place, et que dans certains cas, ils ne se font pas. C'est le cas chez moi, mais ils constituent peut-être une solution.