Ce chiffre est en augmentation, et cette situation n'est pas acceptable quand nous demandons par ailleurs à toutes les autres professions de santé, médicales et paramédicales, de répondre à des conditions de diplômes et autres.
Je rappelle que la proposition prévoit de réviser la procédure d'autorisation d'exercice de façon à dispenser de la période probatoire triennale les lauréats des épreuves anonymes de vérification des connaissances qui sont candidats à la profession de médecin.
Actuellement, un médecin étranger doit travailler trois ans au minimum dans une structure hospitalière avant d'aller dans le privé.
L'idée est la suivante : l'intéressé s'inscrit ; on vérifie ses connaissances ; si elles satisfont le jury, il est exonéré de ces trois ans et peut se projeter dans le secteur libéral.
On a évalué à 2 000 ou 2 500 le nombre de médecins dont on pourrait être certain des capacités professionnelles, et qui ne resteraient pas. Je rappelle qu'ils sont souvent en dépassement d'honoraires, bien que le prix des gardes et des remplacements soit fixé par décret. Les directeurs d'hôpitaux les autorisent pour éviter cette course à l'échalote.
C'est une régularisation après vérification des connaissances.