Je voudrais revenir sur le numerus apertus. Il fallait de toute façon le revoir, mais je m'interroge. A-t-on des chiffres ? A-t-on regardé ce qu'il était possible de faire dans les différentes régions par rapport aux capacités d'accueil ?
Ne va-t-on pas favoriser des secteurs, des régions, des universités qui pourront mettre des moyens, qui ont du potentiel, alors que d'autres feront le strict minimum ? Partant du constat selon lequel 57 % des médecins restent dans la région où ils ont été formés, est-ce que la solution ne va pas créer des difficultés dans certaines régions ?
Encore une fois, le numerus clausus est à revisiter. Mais avant de s'engager, il faut étudier les potentialités.