Ce que veut dire Mme Firmin Le Bodo, c'est qu'il faut un pilotage beaucoup plus fin pour éviter, dans dix ans, de se retrouver dans des situations impossibles. Ce qui s'est passé est assez édifiant. Je pense qu'on pourrait prévoir de réactualiser le pilotage à un rythme qui reste à trouver, par exemple tous les deux ou trois ans.
C'est vrai qu'en 2025, on va retrouver un niveau de médecins suffisant ; il est d'ailleurs déjà est en train de remonter. Certaines tâches ont été « reventilées », ce qui a pu entraîner certaines difficultés.
On a ouvert les vannes pour les infirmières. On l'a fait pour les kinésithérapeutes – certains kinésithérapeutes français se sont mêmes formés à l'étranger. Mais ils sont dans une extrême difficulté en ville, et sont embauchés dans des conditions dramatiques dans les hôpitaux, avec des grilles de tarification très basses.
Nous avons donc besoin d'un pilotage fin de l'ensemble des formations, qui devra tenir compte des évolutions, et qu'il faudra revoir très régulièrement. Peut-être faudra-t-il fixer le rythme de ces révisions ? Je ne sais pas ce que vous en pensez.