Comme je l'ai déjà indiqué, je me suis assuré le 2 mai que tant le cabinet du Président de la République que la préfecture de police avaient été destinataires de l'information concernant M. Benalla. Je pensais donc, comme c'est la règle pour tous les manquements, que des mesures appropriées avaient été prises : c'était à eux de prendre des sanctions et, éventuellement, d'informer les autorités judiciaires.
C'est après que j'ai pris connaissance de l'information donnée par Le Monde que j'ai demandé à mon directeur de cabinet de saisir l'IGPN. Cette saisine a été effective dès le lendemain. Après cette saisine, j'ai été informé des fuites reprochées à trois fonctionnaires de police dans lesquelles M. Benalla était de nouveau impliqué. J'ai donc complété ma demande de saisine par le courrier que m'a envoyé le préfet de police.