C'est agréable de rappeler qu'il y a eu des actions positives en matière de féminisation de l'entrepreneuriat ces dernières années. Et en traversant la ville de Nnates et l'héritage de M. Jean-Marc Ayrault, je me dis, tout à coup, que la vie n'a pas commencé il y a un an. Cela m'a fait du bien. (Rires) C'est un clin d'oeil à pas mal d'entre vous ici. Nous pouvons quand même être fiers de certaines réalisations. Vous avez dit des choses très importantes sur l'appareil d'accompagnement des entreprises. La question qui est posée n'est-elle pas : est-ce le moment du territoire ? Est-ce que c'est encore le lieu du consulaire et du territoire ? Partout nous sentons la tension entre l'appareil consulaire et les offres des nouvelles régions et des communautés territoriales. La question du réajustement de l'offre d'accompagnement, qui est cruciale, est vraiment posée. Ne doit-on pas avoir un nouveau deal territorial entre l'entreprise et le territoire ? Ce sujet du lien au territoire n'est pas vraiment traité dans le projet de loi PACTE. Sur la RSE, vous avez évoqué le besoin qu'elle donne lieu à des avantages reconnus et visibles. Allons au bout : cela ne suppose-t-il pas un nouvel âge de la RSE, avec une norme publique de référence ? Cela a fait ses preuves ailleurs. La puissance publique peut fixer une norme et un cadre de référence. C'est un très bon moteur pour l'investissement et l'empowerment privé.