Comme je suis contre toute rétention d'une durée supérieure à quarante-cinq jours, j'ai maintenu le présent amendement.
Je ne reviendrai pas sur les 3 % de laissez-passer consulaires obtenus après le délai de quarante-cinq jours, ni sur notre désaccord profond quant à la solution. Je ne reviendrai pas non plus sur le fait que 90 % des personnes éloignées le sont dans les vingt-cinq premiers jours. Je vous parlerai d'autre chose.
Je veux vous parler de l'ignorance, de l'oubli et du mépris des droits de l'homme, sources de tous les malheurs que nous avons sur terre, quels que soient les femmes et les hommes concernés. Ce n'est pas parce qu'elles sont étrangères que l'on va enfermer des personnes qui n'ont rien fait. Cela fait plusieurs années que la simple présence sur le sol français n'est plus un délit. Réfléchissez, mes chers collègues. Tout ce que je vous souhaite, c'est de ne jamais être à la place de ces gens.