Ces amendements visent à renforcer l'encadrement de l'accès des étudiants étrangers au territoire français. Dans l'expression « responsable public », il y a le mot « responsable ». Hélas ! nous le constatons encore aujourd'hui, le Gouvernement fait preuve d'une parfaite irresponsabilité en matière d'immigration et d'asile. Que la carte de séjour prévue par cet article ait un caractère temporaire n'y change rien. Sans mettre en cause l'intégrité de tous les étudiants étrangers, il est une réalité que nous ne pouvons pas ignorer : certains étrangers utilisent la qualité d'étudiant afin d'obtenir par la suite une carte de résident permanent.
Pour notre part, nous estimons que les contrôles en la matière doivent être stricts car, en réalité, la grande majorité des étudiants étrangers a vocation à retourner dans le pays d'origine une fois la formation achevée. Comment permettrions-nous le nécessaire développement de pays, notamment d'Afrique, si les pays d'Europe les privent de leur jeunesse formée ? Soyons un peu cohérents : une politique d'immigration réussie doit se conjuguer avec une politique de codéveloppement effective ; chaque nation en sera gagnante.