Suite à l'amendement d'Aurélien Taché, nous avons adopté un dispositif permettant aux demandeurs d'asile de travailler au bout de six mois et non de neuf, comme c'est le cas actuellement, avec une demande d'autorisation auprès de la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi, la DIRECCTE.
Il nous paraît complètement disproportionné de formuler une telle demande dès après celle de l'asile, qui est première, tout en sachant qu'il faudra raccompagner des personnes déboutées. En revanche, nous priver de toute possibilité reviendrait à renoncer à engager une intégration rapide. Il s'agit de permettre au demandeur d'asile, même si sa demande n'a pas encore pleinement abouti, de participer à la vie économique du pays.
Avis défavorable à l'ensemble de ces amendements pour maintenir la rédaction initiale du texte.