J'ai en effet le sentiment que de nombreuses personnes n'ont pas été entendues, qu'il s'agisse de représentants de structures concernées par cette question – il s'agit là de personnes sérieuses – ou de députés – y compris au sein de la majorité. Je suis consciente que ma position est particulière au sein du groupe MODEM.
Je vous l'ai dit : je suis née réfugiée palestinienne. Ce n'était pas un choix, et même si je n'ai pas vécu dans des camps ni risqué une traversée mortelle, j'ai subi les conséquences physiques et psychiques de cet état.
Peut-être à cause de cela ou de mes convictions sur notre égale humanité et notre égale dignité, j'ai accompagné des demandeurs d'asile.