Ces dernières années, la progression du diabète est considérée comme normale en raison du vieillissement de la population ; ce facteur entre pour 25 % des cas.
L'âge de la population diabétique s'abaisse. Certaines représentations sont contredites : les diabétiques de type 2 sont de plus en plus jeunes, mais ils ne sont pas forcément gras ni gros. Même si la surcharge pondérale et la sédentarité sont des facteurs aggravants de la maladie, voire la déclenchent plus rapidement, le problème génétique se situe bien en amont. Jusqu'à ces dernières années, on parlait du gène de la conservation, le gène de l'homo sapiens qui ne mangeait pas tous les jours et qui stockait pour survivre. Aujourd'hui, on mange à satiété, voire au-delà, trois ou quatre fois par jour. Le diabète de type 2 est lié au gène du stockage. D'autres réflexions nous amènent aux problèmes de perturbateurs endocriniens et d'épigénétique.