Merci, monsieur le gouverneur, pour vos propos. Vous avez répondu sur l'accord de Meseberg ; je passerai directement à la question sur la suite du grand rendez-vous de l'investissement productif il y a maintenant presque six mois.
Vous avez mentionné le projet de loi « PACTE », dont les auditions en commission ont commencé. Les discussions autour de produits financiers sont rarement d'ordre législatif, mais plutôt d'ordre réglementaire, quand elles ne relèvent pas, tout simplement, du marketing de la part de la place bancaire. Quel sera le rôle de la Banque de France au cours des prochains mois ou des prochaines années pour accompagner les banques dans l'effort de commercialisation ?
Depuis six mois, nous avons reçu de nombreux acteurs, et je crois que nous serons tous d'accord pour reconnaître une certaine volonté collective de promouvoir des nouveaux produits d'épargne plus performants, plus proches des fonds propres des entreprises, plus propices à réconcilier les épargnants avec nos entreprises. Subsiste, cependant, une difficulté sur les voies et moyens de les commercialiser. La Banque de France prendra-t-elle position sur ce sujet afin d'aider les établissements bancaires à franchir les obstacles ?