Monsieur le gouverneur, je partage ce que vous avez annoncé concernant les dépenses publiques. Je sais l'effort consenti par la Banque de France.
Ma première question portera sur les fonds propres des entreprises, la seconde sur le rebond.
Les fonds propres des entreprises sont une question ou une constatation que nous faisons tous depuis très longtemps. Elle est probablement liée aussi au tissu économique français si on le compare à celui de nos homologues allemands. Parmi toutes les idées débattues depuis un an, que seraient, selon vous, les outils ou les solutions impératives que vous retiendriez ?
Seconde question : vous avez souligné, dans le projet de loi « PACTE », la partie qui concerne le principe dit du « rebond ». Nombre d'entreprises aujourd'hui ne se portent pas très bien : nous enregistrons près de 55 000 dépôts de bilan. Près de 70 % des entreprises créées meurent, souvent dès les premiers jours ; nous arrivons à en sauver environ 30 %. Un chef d'entreprise qui dépose son bilan, par accident ou par expérience, à un moment donné, a besoin de repartir. Or, il est marqué au fer rouge par la Banque de France et connaît des difficultés, ne serait-ce que pour ouvrir un compte. Il y a la cotation de l'entreprise, mais aussi celle de son dirigeant. Que souhaitez-vous voir inscrit dans la loi « PACTE » à ce titre ?