Comme je vous l'ai dit, je l'ai rencontré pour la première fois quelques jours avant le deuxième tour des élections présidentielles. Il y avait peut-être quatre ou cinq personnes, je ne m'en souviens plus.
Personnellement, je ne règle pas chaque déplacement du chef de l'État dans la capitale. Lors des réunions qui se tiennent à l'Élysée, il y a parfois, pour les sujets les plus importants, le chef de cabinet, et toujours un collaborateur de ce que l'on appelle la mission d'information et de renseignement, les conseillers « police » qui sont à mon cabinet. Après, ce sont les équipes de la DOPC.
Je veux préciser une chose : le fait qu'il y ait de la proximité et de la confiance entre les équipes de l'Élysée qui s'occupent de la sécurité et des déplacements et les équipes de la DOPC, c'est une nécessité. Nous assurons toute la sécurisation des cortèges, y compris avec le dispositif d'intervention rapide si nécessaire. Les déplacements du chef de l'État sur le territoire de Paris et de la petite couronne sont sous la responsabilité du préfet de police. Monsieur le député, je distingue le lien de confiance et de proximité, nécessaire à un travail intelligent, de ce que j'ai appelé le copinage malsain. C'est quand on passe de l'un à l'autre que le péril approche.