Concernant le brassard et la radio, j'ai déjà apporté les réponses. Le compte rendu, qui m'a été fait, indique que la DOPC a fourni un casque de protection à M. Benalla. Comme je l'ai indiqué dans mon propos liminaire, que je peux relire expressément, j'ai posé la question suivante : d'autres moyens ont-ils été fournis à mon insu par mes services ? J'ai répondu avec les informations qui m'ont été données. La scène de la Contrescarpe faisant l'objet d'une enquête, cette dernière précisera les choses.
Je fais une petite parenthèse. J'ai été secrétaire général pour l'administration de la police de Paris, mon premier poste de préfet, pendant près de deux ans et demi. J'ai présidé régulièrement et personnellement – il n'y a pas beaucoup de préfets qui l'ont fait – les conseils de discipline. Vous pouvez regarder le bilan. En deux ans et demi, il y a eu soixante-seize révocations votées à l'unanimité par les conseils de discipline. C'est dire si je ne suis pas particulièrement complaisant quand il s'agit de respect des règles et de la déontologie. Je ne pense pas avoir changé depuis ce temps un peu lointain.