Monsieur le préfet, vous êtes informé de cette situation, me dites-vous, le 2 mai. Qu'attendez-vous ? Vous êtes encore dans le temps du flagrant délit. Pourquoi ne demandez-vous pas un PV à vos unités ? Vous n'avez pas besoin de passer par des services spécialisés. Si cela avait été fait, il n'y aurait pas eu ces développements. Il n'y avait pas besoin d'article 40 !
Pourquoi cela n'a-t-il pas été fait ? Est-ce parce que c'était l'adjoint du chef de cabinet du président de la République ? Avez-vous reçu des instructions ? L'avez-vous pris sur vous-même, en vous disant que vous mettriez peut-être dans l'embarras le Président de la République ? Vous l'avez bien davantage mis dans l'embarras en ne faisant pas ce que vous auriez dû faire d'emblée, dès le 1er ou le 2 mai.