Ce n'est pas à moi qu'il faut poser votre première question. Je ne connais pas les motivations de M. Benalla. Posez-lui la question ! Je me garderai bien d'aller sur ce terrain.
Quant aux images vues, notamment celles que vous évoquez, elles n'étaient pas sur la vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux et dont j'ai eu connaissance le 2 mai. J'ai vu une image cette semaine, que j'ai décrite tout à l'heure, qui se situe à peu près place Valhubert, devant les locaux de la SNCF, sur laquelle on voit M. Benalla. J'imagine que le parquet la fera joindre à l'affaire – cela me paraît une évidence. Je le répète : pendant toute la journée du 1er mai, j'ai évidemment suivi très personnellement les événements, j'ai donné les consignes et les ordres que j'ai estimés à chaque fois nécessaires et appropriés, et, en aucun cas, sur aucune image dans le dispositif de surveillance qui nous permet de conduire ces opérations d'ordre public, je n'ai aperçu M. Benalla. Je l'avais déjà dit, je le redis.
Quant à la sanction, selon la formule, c'est l'autorité compétente qui apprécie la sanction que l'on doit prendre. Je me suis simplement permis de rappeler une période de ma vie administrative, je n'y reviens pas. J'ai été informé de la suspension par le directeur de cabinet du président.