Monsieur le préfet de police, je souhaiterais vous poser deux questions.
Tout d'abord, pourriez-vous me rappeler la date de la délivrance du port d'arme ?
Par ailleurs, vous dites avoir été stupéfait de voir ce monsieur dans la salle de commandement. J'imagine donc qu'après cette visite, vous avez demandé des éclaircissements à votre directeur : pourquoi n'avait-il pas été consulté sur la présence de cet observateur ? Je n'ai pas le sentiment – en tout cas, vous ne l'avez pas indiqué – que, dès début mai, vous ayez demandé des explications sur ce que vous appelez, à juste titre, un copinage malsain. Vous avez indiqué qu'une coopération était nécessaire, mais vous n'avez pas été consulté, non plus que votre directeur, sur la présence en tant qu'observateur de ce conseiller du Président de la République. Avez-vous pris des mesures internes à la préfecture de police de Paris afin de savoir pourquoi cela s'était produit et d'identifier le dysfonctionnement ? Pourquoi auriez-vous attendu le mois de juillet, quand l'affaire a éclaté ?