Au total, 32 000 emplois sont menacés ! Une clause de maintien des effectifs ne rassure pas, car elle n'a pas empêché les saignées du passé comme lors du rachat d'Alcatel par Nokia.
Aujourd'hui, c'est Alstom. Et demain, qu'est-ce que ce sera ? STX ? La Navale ? Vous connaissez la situation industrielle de Belfort : le site d'Alstom agonisant est mis en demeure de supprimer des emplois. C'est une véritable entreprise de déménagement du territoire qui s'annonce. Après les éoliennes, ce sont les trains français qui vont être bradés. C'est une très mauvaise stratégie pour qui voudrait réussir sa politique de transition écologique !
Un autre élément du dossier interroge fortement : c'est l'empressement à vouloir démanteler Alstom en deux ans. Cet élément mériterait peut-être l'ouverture d'une nouvelle commission d'enquête.
Monsieur le ministre, comment allez-vous défendre le maintien de ce fleuron industriel qu'est Alstom dans le giron de l'industrie française ?