Madame la présidente, monsieur le co-rapporteur, mesdames et messieurs les députés, je salue respectueusement ici la représentation nationale. C'est un honneur que de participer à la manifestation de la vérité.
Je n'ai pas à proprement parler de propos liminaire. Je dirai juste en préambule que, le 1er mai 2018 le commandement militaire, de par ses fonctions, était assez loin des événements de la Contrescarpe.
Bien sûr, nous connaissions M. Alexandre Benalla. Ses fonctions auprès du chef de cabinet l'amenaient à travailler avec nous, régulièrement. Bien sûr, M. Vincent Crase fut un temps réserviste de la réserve opérationnelle de la gendarmerie, employé à la Présidence de la République mais, ce jour-là, il n'avait pas été convoqué : il a donc agi de son propre chef, en tant que citoyen.
J'espère pouvoir répondre avec la plus grande clarté et avec le plus de détails possible aux questions que vous poserez. Néanmoins, à l'instar du directeur de cabinet, je dois vous rappeler que je suis soumis à la norme constitutionnelle et à la séparation des pouvoirs : je ne peux donc pas m'exprimer sur l'organisation interne de la Présidence. Par ailleurs, une enquête judiciaire étant ouverte, je ne pourrai pas non plus m'exprimer sur des faits relatifs à une instruction en cours. Plus particulièrement, mon positionnement au coeur du dispositif de sécurité de la Présidence de la République m'incite à la plus grande vigilance en ce qui concerne la protection du secret de la défense nationale.