Le 25 avril 2018 – la date est reportée sur mon agenda – s'est tenu un déjeuner de travail entre M. Alain Gibelin, moi-même et Alexandre Benalla. L'objet de ce déjeuner de travail était de reconsidérer les conditions d'emploi et de travail des fonctionnaires de police de la compagnie de gardes de l'Élysée, qui dépendent de la Division de protection des institutions, qui, elle-même, dépend de la DOPC. Ces fonctionnaires de police sont chargés du premier périmètre de défense de la Présidence de la République, et nous réfléchissons de longue date, Alain Gibelin et moi-même, à la manière de mieux les intégrer au sein de la Présidence de la République, afin qu'ils aient une meilleure perception du niveau de leur emploi. Au titre de ses fonctions d'adjoint au chef de cabinet et étant souvent amené, lors des déplacements du Président de la République, à traiter avec la compagnie des gardes de l'Élysée, qui ouvre et ferme les accès du Faubourg Saint-Honoré, Alexandre Benalla participait à ce déjeuner.
Au cours de ce déjeuner – et je m'en tiendrai à ce que ma mémoire a retenu –, il y a eu entre MM. Alain Gibelin et Alexandre Benalla un aparté au sujet de la manifestation du 1er mai, à l'occasion duquel ils ont échangé sur les équipements qui seraient fournis à M. Benalla pour sa participation à la ladite manifestation. C'est tout ce dont je me souviens.