Procédons dans l'ordre.
Commençons par M. Benalla. Je l'ai vu porter une arme, bien sûr, dans le cadre de certaines de ses missions. Je savais qu'une autorisation de port d'arme lui avait été délivrée et donc qu'il portait son arme de manière réglementaire.
Quant à M. Vincent Crase, dans le cadre de ses convocations, et donc dans le cadre des missions de réserviste qu'il a pu mener au sein de la présidence de la République, il était doté d'une arme de service qu'il percevait au début de ses missions et qu'il réintégrait quand elles prenaient fin. Je n'insiste pas sur le caractère extrêmement verrouillé de la procédure de perception et de réintégration des armes qui prévaut au commandement militaire et au groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR). Autrement dit, le commandant militaire prêtait une arme à M. Crase dans le cadre de ses missions qui étaient toujours précédées d'une convocation.