Je n'ai pas enquêté stricto sensu sur les activités de M. Crase en dehors de ses périodes de réserve. Par acquit de conscience, j'ai vérifié qu'il était bien hors du champ d'une convocation opérationnelle le 1er mai, ce qui m'a conduit à constater que sa dernière convocation remontait au 25 avril. Par acquit de conscience, j'ai aussi vérifié que son arme était dans notre armurerie et elle l'était. Là se sont arrêtées mes investigations.
À ma connaissance – c'est un fait avéré –, lorsque M. Vincent Crase était convoqué à la présidence de la République au titre de la réserve opérationnelle, il ne participait qu'aux missions pour lesquelles je le mandatais.