Vous vous accorderez sans doute avec nous, général, sur l'importance que revêt la délivrance d'une autorisation de port d'arme. Nous avons appris hier que l'autorisation de port d'arme de M. Benalla était dénuée de toute base légale. Le 1er mai, M. Vincent Crase avait une arme à la ceinture. Nous supposons que cette arme n'était pas celle qu'il était autorisé à porter au titre de sa mission en tant que réserviste puisque vous nous avez précisé qu'elle était conservée à l'Élysée. Je ne doute pas que vous connaissez la liste des personnes travaillant sous vos ordres qui disposent d'une autorisation de port d'arme.
Ma question est la suivante : M. Vincent Crase avait-il une autorisation de port d'arme distincte pour les missions qu'il remplissait sous votre autorité ?