La question de la radio aperçue le 1er mai relève très clairement de l'instruction judiciaire en cours.
Concernant l'équipement, il a été dit que M. Benalla pouvait écouter les services de sécurité, en l'occurrence le GSPR. Il faut savoir que, pour être le plus opérationnels possible dans les déplacements du Président, notamment dans les bains de foule où il est très difficile de communiquer, nous avons mis en place avec le chef de cabinet, M. François-Xavier Lauch, une bulle radio « organisation », complémentaire et indépendante de la bulle « sécurité » du GSPR.
Cette bulle « organisation » permet au chef de cabinet ou à ses adjoints de communiquer avec le photographe, l'attaché de presse qui gère le « pool presse », ce qui est toujours difficile lors des déambulations, et d'autres personnes liées à la partie organisationnelle, distincte de la partie sécurité.
À ce titre, et dans le cadre de sa participation à l'organisation des déplacements officiels du président, M. Benalla avait cette radio, sur un canal « organisation », distinct du canal « sécurité ». Il était près du Président pour pouvoir le tirer et l'amener là où il devait aller, ainsi que recueillir ses consignes, de manière que l'on puisse se réarticuler.
Il me paraît important d'apporter cette clarification, car on a dit beaucoup de choses qui ne sont pas vraies. Il avait une radio, mais ce n'était pas une radio « sécurité », c'était une radio « organisation » – deux bulles différentes, complètement étanches.