J'imagine que vous voulez parler du projet de direction de la sécurité de la présidence de la République. Très clairement, je ne peux pas, et je n'entrerai pas, dans le détail de ce projet qui relève de l'organisation interne de la présidence et touche à un secteur très particulier, celui de la sécurité du chef de l'État.
Ce que je peux vous dire sans m'appesantir, c'est que ce projet ne découle pas d'une volonté de constituer une officine ou une garde prétorienne. Je tiens à le dire très clairement. Il s'agit d'une réflexion, pilotée par le général Bio-Farina et dont je suis le copilote en tant que chef du GSPR. Cette réflexion s'inscrit dans un projet plus global de transformation de tous les services de l'Élysée, afin de les rendre plus efficaces, dans une perspective de contrôle de l'emploi des deniers publics.
Pour répondre plus précisément à votre question, il n'a jamais été envisagé que M. Benalla ait une fonction particulière dans cette structure. Je n'ai pas non plus entendu citer les noms de MM. Simonin ou Gibelin. M. Benalla était parfois présent dans des groupes de travail. C'est logique, car nous sommes dans un système où la concertation, dans la conduite du changement, est essentielle. Le projet était placé sous l'autorité du directeur de cabinet, M. Patrick Strzoda, qui a lancé la réforme mi-avril. Des groupes de travail se sont mis en place ; M. Benalla était présent dans certains d'entre eux.