Intervention de colonel Lionel Lavergne

Réunion du mercredi 25 juillet 2018 à 11h00
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

colonel Lionel Lavergne, chef du Groupe de sécurité de la Présidence de la République (GSPR) :

Je ne vais pas faire un cours de protection rapprochée… mais je ne vais pas en rester là.

Quand le Président se déplace, il y a, à proximité, un certain nombre de gens qui peuvent paraître gêner, il y a les photographes, le pool de presse, les attachés de presse, qui gravitent autour du Président. La chefferie de cabinet, dont M. Benalla faisait partie, joue le rôle d'un chef d'orchestre. C'est à ce titre que M. Benalla était auprès du Président : pour le guider parfois, pour recevoir ses consignes et pour faire en sorte que le déplacement se passe au mieux.

Prenons un exemple. Un parcours est défini, et, tout à coup, le Président veut aller à tel stand alors que ce n'était pas prévu. C'est au chef de cabinet qu'il le dit, à celui qui le guide. Par moments, on le voit sur certaines images, c'est M. Benalla, cela peut être également M. François-Xavier Lauch. Écarter des gens, faire en sorte que les choses se passent de manière assez souple pour le chef de l'État… Les membres du cabinet – notamment M. François-Xavier Lauch, M. Rodrigue Furcy, pour citer les noms de ceux dont la nomination est publiée au Journal officiel – font exactement la même chose. Ils font en sorte que cela se passe de manière plus fluide et que les personnes qui veulent l'approcher puissent accéder au Président de manière plus ordonnée.

Par ailleurs, je n'ai jamais vu M. Benalla porter une arme lors des déplacements du Président de la République.

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