Monsieur le député, depuis 2016, Nestlé est, comme vous l'avez rappelé, propriétaire à 100 % de la société Galderma, située à Sophia-Antipolis, et a rebaptisé cette filiale « Nestlé Skin Health ».
Le projet de réorganisation du groupe que vous avez mentionné fait état de la possible suppression de 400 emplois sur un site qui emploie 550 personnes, 100 de ces postes pouvant faire l'objet d'un reclassement interne, avec 300 départs dans le cadre d'un plan de départs volontaires. Tous les emplois seraient visés. En termes de calendrier, l'entreprise entamera une première consultation de son comité le 2 octobre prochain.
Votre question porte sur deux sujets très distincts. Il s'agit d'abord du soutien à l'innovation et à la recherche et développement, qui est une priorité du Gouvernement et, à ce titre, mobilise différents outils pour accompagner les entreprises françaises dans leur stratégie d'innovation et de nouvelles technologies – on peut par exemple penser au crédit d'impôt recherche, qui a mobilisé l'an dernier plus de 6 milliards d'euros.
Le Premier ministre l'a détaillé hier dans la présentation d'un plan d'investissement doté de 57 milliards, dont une partie importante servira à accompagner l'innovation et la création d'un fonds que Bruno Le Maire et moi-même avons appelé Fonds pour l'innovation disruptive et que nous finançons par la cession de participations de l'État dans certaines entreprises publiques.