Je m'étonne de cette volonté de reporter la question. Le premier examen en commission a eu lieu il y a trois mois, en avril. Pour calmer, non les esprits frondeurs mais celles et ceux qui, dans la majorité, s'interrogeaient, le ministre de l'intérieur avait affirmé : « Nous avancerons dans l'année sur la question de la rétention des mineurs. » Cela fait trois mois, et l'on vient de nous expliquer que l'on va commencer un travail pour la fin de l'année. Il ne se passera rien en août. Que de temps perdu ! Pendant ce temps, des enfants continueront de passer parfois huit, neuf jours dans des centres de rétention.