Nous avons auditionné les plus hauts responsables de la préfecture de police de Paris et trois responsables de la Présidence de la République.
Comme je vous l'ai indiqué dès l'origine, j'avais fixé une méthode pour mener nos travaux : avancer pas à pas, écouter et questionner de façon très approfondie les personnes que nous avions convoquées, et orienter les auditions qui suivaient en fonction des réponses que nous avions obtenues. L'idée était d'ouvrir ou de fermer les portes en fonction de l'avancée de nos travaux, et non pas de présupposer, par une liste établie à l'avance, quelles seraient les auditions nécessaires.
Sans préjuger des conclusions de la commission, nous estimons que les auditions menées jusqu'à présent démontrent clairement qu'il existe des dérives individuelles de M. Benalla et de certaines autorités de police, des copinages malsains, selon les termes mêmes employés par le préfet de police devant notre commission.