En tout cas, le 18 mai n'est pas une référence qui me parle.
J'ai répondu en toute honnêteté à la question qui portait, selon ce que je croyais avoir entendu, sur la période allant du 2 mai au 18 juillet, alors que la question qui m'était posée portait, très clairement, sur la période allant du 2 mai au 18 mai.
Je me suis aperçu de cette erreur très significative – encore une fois, je n'ai que ma sincérité, ma parole à vous donner – lorsque j'ai visionné le film. Je suis originaire d'un département et issu d'une famille pour lesquels les mots « sincérité », « honneur », « valeurs » et « vérité » renvoient à des vertus cardinales. Ayant témoigné sous serment, j'ai eu à coeur de vous faire ce courrier dès le lendemain matin, madame la présidente. Croyez-moi, j'étais marri ! J'ai rédigé cette lettre presque avec mes tripes, me rendant compte que j'avais fourni, en toute bonne foi – j'insiste là-dessus – une réponse fausse à une question qui m'était posée. J'ai eu à coeur, non pas de rétropédaler – je n'aime pas ce terme –, mais de contribuer à l'établissement de la vérité, en rectifiant cette date et en disant très clairement la vérité sur cette période.
Depuis, je me suis beaucoup renseigné et je peux vous dire très exactement, sur la période allant du 2 mai au 18 juillet, la date et le motif des réunions auxquelles mes collaborateurs ont participé mais aussi, si vous le souhaitez, les occasions lors desquelles j'ai croisé, ou rencontré, M. Benalla sur le terrain.
Souhaitez-vous que je développe ce point, madame la présidente ?