Je suis formel : entre le 2 mai et le 18 mai, moi-même ou mes collaborateurs n'avons à aucun moment participé à des réunions, sur le terrain, en préparation de déplacements présidentiels, au palais de l'Élysée ou à la préfecture de police, où M. Benalla était présent.
En revanche, pour la période allant du 18 mai au 18 juillet, voici les faits, aisément vérifiables sur les agendas : les 4 et 10 juillet, mes collaborateurs ont participé, avec des membres du cabinet du préfet de police, à des réunions au palais de l'Élysée concernant la préparation du 14 juillet – la cérémonie, le déplacement présidentiel, le service d'ordre – où M. Benalla était présent.
Le 1er juillet, j'ai croisé M. Benalla lors de la cérémonie d'entrée au Panthéon de Mme Simone Veil. Il se trouvait sur le site.
Je l'ai de nouveau croisé sur le terrain lorsque j'ai exécuté et commandé le dispositif de sécurité mis en oeuvre pour le défilé du 14 juillet.
Enfin, j'ai vu M. Benalla au palais de l'Élysée, je n'ai plus la date en tête, deux jours peut-être avant l'accueil de l'équipe de France triomphante sur les Champs-Élysées. J'accompagnais le directeur adjoint du cabinet du préfet de police à une réunion présidée par le préfet Strzoda à l'Élysée pour envisager les conditions de retour de l'équipe de France et son accueil au palais de l'Élysée.
Voilà la liste précise et exhaustive – dates, heures et faits – des réunions auxquelles mes collaborateurs ou moi-même avons participé en présence de M. Benalla et des jours où j'ai croisé M. Benalla.