Madame la députée, vos considérations vont très loin… Pour ma part, je ne me permettrai pas de porter un jugement sur la préfecture de police, dont je suis l'un des serviteurs depuis ma naissance à l'administration en 1986. Je suis ce qu'il est convenu d'appeler un pur produit de la préfecture de police. Pour ce qui est de ma mission, consistant dans le maintien de l'ordre public et la protection de l'institution, j'estime que la maison a constamment fait preuve au cours de son histoire, très au-delà de ma personne et de celle de mes prédécesseurs, de qualités remarquables et de succès certains. Le temps médiatique étant ce qu'il est, on a tendance à oublier très vite tous les événements. Ainsi, le week-end ayant précédé la révélation de l'existence de vidéos par le journal Le Monde, nous avions eu trois événements particulièrement importants, ce qui n'est jamais rappelé…